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Résilience

Pour renforcer la résilience, nous aidons les communautés à réduire leur vulnérabilité aux catastrophes grâce à la gestion des risques de catastrophe (GRC), tout en optimisant leur développement en matière de sécurité alimentaire, de moyens de subsistance et d’adaptation environnementale.

La résilience repose sur six piliers, illustrés dans le diagramme ci-dessous :

Un diagramme à cinq côtés présente cinq façons de faire face à une crise.

Faire face en évitant les crises

La capacité d’adaptation est la capacité des personnes et des communautés à créer des changements dans leur vie et leurs moyens de subsistance.

Les moyens de subsistance résilients sont les sources de revenu et de nourriture sûres, flexibles, qui permettent de diversifier les risques. Dans ce contexte, « sûres » décrit la prévisibilité du rendement.

La gestion durable des ressources naturelles fait référence à l’utilisation et à la protection des ressources naturelles qui entraînent leur essor à long terme pour le bien de tous.

La gestion des risques de catastrophe comprend la réduction des risques et la préparation aux catastrophes, l’accent étant placé sur la réduction et la gestion des risques connus.

La santé et les relations favorisent le bien-être physique, mental et social des individus et des communautés, ce qui permet une participation active.

L’espérance est la conviction personnelle selon laquelle, en dépit des problèmes actuels, la situation s’améliorera ; au bout du compte, le bien l’emportera et la justice prévaudra (p. ex. Ésaïe 40:31 ; Jérémie 29:11 ; 1 Corinthiens 15). Cette définition est souvent basée sur une vision du monde fondée sur la foi, dans laquelle ce qui est visible n’est pas toute la réalité.

Renforcement de la résilience

Fondamentalement, le renforcement de la résilience nous appelle à accorder davantage d’importance à la gestion des risques qu’à la gestion des catastrophes. Par exemple, répondre aux besoins des personnes touchées par des chocs et des stress suite à un événement, ou réduire la probabilité et la gravité d’une catastrophe avant qu’elle ne survienne. Ces aspects sont indissociables d’un développement véritablement durable.

L’accent n’est donc pas tant sur le fait d’aider les individus et les communautés à rétablir leur situation initiale, dans laquelle ils étaient vulnérables au choc ou au stress subi, mais de les aider à réduire leur vulnérabilité. Ils seront ainsi moins susceptibles de subir le même degré d’impact pour un choc ou un stress similaire.

Concevoir un programme de renforcement de la résilience

Les deux choses principales à garder à l’esprit lors de la conception d’un programme de renforcement de la résilience sont l’intégration et l’incertitude.

  • Intégration : Les programmes en matière de résilience ne doivent pas mettre l’accent sur un seul type de choc ou de stress (p. ex. catastrophes naturelles, prix élevés des denrées alimentaires, changement climatique ou conflit). Nous devons plutôt développer une réponse globale qui traite conjointement des chocs et des stress les plus importants.
  • Incertitude : Les programmes en matière de résilience doivent aider les gens à se préparer aux risques imprévisibles et inconnus, et pas seulement aux risques que nous pouvons prévoir d’après les événements passés.
De plus, certains aspects des bonnes pratiques du développement durable global sont particulièrement importants pour la programmation de la résilience. Parmi ceux-ci :
  • Un accent mis sur le renforcement des institutions communautaires. Par institutions, nous entendons les organisations communautaires (p. ex. conseils de direction, Églises, groupes d’agriculteurs) et les « règles du jeu » que celles-ci appliquent dans leur travail (p. ex. façon de choisir les dirigeants, de partager les ressources). Les institutions doivent être solides pour pouvoir prendre des décisions et des mesures conjointes, gérer des ressources communes, expérimenter et apprendre, toutes des activités vitales pour la résilience.
  • Une compréhension approfondie de toutes les stratégies de subsistance disponibles dans une région, c.-à-d. la manière dont les populations utilisent les actifs dont ils disposent pour obtenir à manger, un revenu et d’autres produits de nécessité. Les personnes résilientes ont des moyens de subsistance diversifiés, flexibles et durables sur le plan écologique.

Quel est le rapport entre la gestion des risques de catastrophe et la résilience ?

Il existe un lien étroit entre la résilience, la réduction des risques de catastrophe et la préparation. La gestion des risques de catastrophe met l’accent sur la réduction et la gestion des risques connus. Elle décrit les efforts des gouvernements, de la société civile, du secteur privé et de la communauté internationale pour réduire l’impact des chocs et des stress, en reconnaissant que chacun a un rôle à jouer en tant que partie intégrante d’un système.

Il incombe en priorité aux autorités nationales de réduire l’exposition et la vulnérabilité de leurs populations aux chocs et aux stress. Cela passe par l’élaboration de politiques de développement qui intègrent la réduction des risques, la mise en place de mécanismes d’alerte précoce et de mesures d’anticipation des risques de grande ampleur (comme les tempêtes ou les sécheresses), et la préparation d’un plan de réponse aux catastrophes et de relèvement.

Explorez notre approche des catastrophes et des crises

Église et résilience

Tearfund estime que l’Église locale a un rôle déterminant à jouer pour aider les communautés à renforcer leur résilience. Pour réaliser cet objectif, l’accent est mis sur la participation de la communauté, l’analyse de la vulnérabilité, l’appréciation du potentiel au sein de la communauté et la mise en pratique. Il ne s’agit pas uniquement de suivre une approche, mais aussi de favoriser les partenariats et les réseaux pour encourager l’apprentissage, les meilleures pratiques, la réflexion et la durabilité.

Une des approches que nous sommes en train de développer et de piloter s’appelle 'l’Église et les communautés renforcent leur résilience'. En suivant une approche en cinq étapes à l’aide d’études bibliques, d’outils et d’activités, les Églises et les communautés élaborent des plans établis en fonction de leurs vulnérabilités et de leurs capacités à faire face aux chocs et aux stress auxquels ils sont confrontés. Le but de cette approche est d’offrir une « formule » qui renforcera leur résilience en créant un espace de réflexion où elles pourront examiner les risques en vue de les atténuer. Les cinq étapes sont illustrées dans le diagramme ci-dessous :

Un diagramme explique comment l’église locale s’implique dans la communauté par la participation, la facilitation et l’inclusion.

Les cinq tapes l’Église et les communautés renforcent leur résilience

Sécurité alimentaire

L’approche de Tearfund en matière de sécurité alimentaire consiste à établir des communautés résilientes où tous ont accès en tout temps à une alimentation suffisante, saine et nutritive. Nous aidons les communautés à produire davantage de nourriture et à augmenter leurs revenus grâce à des pratiques agricoles durables qui préservent l’environnement et les ressources naturelles pour les générations futures.

L’importance de l’agriculture

L’agriculture joue un rôle clé dans la sécurité alimentaire, dans le développement des moyens de subsistance de millions de personnes et dans le fonctionnement des ressources naturelles. Or, si le secteur agricole est gravement touché par le changement climatique, il est en même temps responsable d’une part importante des émissions de gaz à effet de serre.

En outre, l’agriculture a une capacité d’adaptation considérable et offre des possibilités d’atténuation importantes, tout en garantissant la sécurité alimentaire. 

Promouvoir une agriculture intelligente face au climat

Une agriculture intelligente, soucieuse de l’environnement, peut être promue en augmentant la productivité et les revenus agricoles de manière durable, en s’adaptant au changement climatique, en renforçant la résilience et en réduisant ou en supprimant dans la mesure du possible les émissions de gaz à effet de serre.

Nous promouvons les approches suivantes :

  • La conservation du sol et de l’eau à travers Foundations for Farming/l’agriculture de conservation, l’agroforesterie, la régénération naturelle des ressources, les cultures intercalaires et la technique agricole pour les terres en pente
  • La collaboration avec les gouvernements et les organes de recherche pour définir les variétés de culture et les types de bétail appropriés
  • L’analyse de l’aptitude climatique des chaînes de valeur agricoles majeures
  • Le stockage et le traitement des produits agricoles pour réduire les pertes de façon durable sur le plan environnemental

Aider les agriculteurs à passer de la subsistance à la rentabilité

Puisque la faim est essentiellement liée à la pauvreté, nous aiderons les agriculteurs à amorcer la transition d’une agriculture de subsistance vers une agriculture commerciale en les mettant en lien avec des marchés équitables et en nous assurant qu’ils produisent suffisamment pour leur propre consommation et pour la vente. Les gens doivent pouvoir commercialiser leur production agricole, accéder aux marchés et vendre leurs produits à des prix équitables, de façon durable, afin de pouvoir prospérer économiquement et améliorer leur sécurité alimentaire.  

Sécurité alimentaire et catastrophes

En situation de catastrophe, nous favoriserons des approches axées sur la sécurité alimentaire qui contribuent à la fois aux besoins humanitaires immédiats, au relèvement à long terme et au maintien du processus de paix. Dans la mesure du possible, des approches basées sur la distribution d’espèces seront promues pour permettre l’accès à la nourriture et à des matières premières essentielles telles que les graines et les semences en situation d’urgence et de relèvement. Il est désormais admis que ces approches stimulent les marchés locaux et accélèrent le relèvement économique.

Nous souhaitons voir l’Objectif de développement durable (ODD) de la faim « zéro » devenir une réalité dans toutes nos communautés.

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