Aperçu
Notre travail dans le domaine de la violence basée sur le genre et du soutien psychosocial vise à remettre en question les causes profondes de la violence basée sur le genre, notamment les comportements et pratiques qui perpétuent les inégalités femmes-hommes, et à alléger le profond traumatisme que tant de personnes portent en elles.
Nous croyons qu’il est possible de voir tous les hommes, les femmes, les garçons et les filles vivre dans la dignité, en ayant des relations restaurées les uns avec les autres. C’est pourquoi nous considérons les inégalités entre les femmes et les hommes comme les causes profondes de la violence basée sur le genre, et nous cherchons à y remédier au travers d’approches innovantes et éprouvées.
Le manuel de formation Transformer les masculinités – la principale approche de Tearfund pour éradiquer la violence sexuelle et basée sur le genre (VSBG) – apprend à des facilitateurs à animer des discussions de groupe dans lesquelles ils peuvent remettre en question les normes sociales et de genre qui perpétuent les inégalités.
Tearfund a également conçu Le chemin de la guérison, une approche axée sur les personnes survivantes, qui leur apporte un soutien et les relie entre elles partout dans le monde. Il s’agit d’un modèle de groupe de soutien psychosocial entre pairs qui permet de créer un environnement rassurant et bienveillant, et dans lequel les personnes survivantes peuvent s’exprimer, surmonter leur traumatisme et entamer leur chemin de guérison. L’approche soutient essentiellement des femmes survivantes de VSBG, mais elle peut être adaptée à des hommes survivants de VSBG, qui font parfois face à d’autres formes de stigmatisation.
En lien avec Transformer les masculinités et Le chemin de la guérison, Tearfund est également engagée dans la lutte contre les mutilations génitales féminines/l’excision (MGF/E). Ce travail explore le rôle que les Églises locales peuvent jouer pour mettre fin aux pratiques de MGF/E en remettant en question les attitudes sociales et culturelles à l’égard des femmes et de leur place dans la société.
Les personnes ayant survécu à des violences, quelle qu’en soit la forme (y compris VBG), et celles qui ont vécu des catastrophes portent souvent en elles des traumatismes qui continuent de les affecter bien après que les événements se sont produits. Cela représente un obstacle majeur à leur guérison et leur épanouissement, et nuit à leurs relations. Il s’agit d’un sujet auquel nous accordons de plus en plus d’importance dans notre travail à la fois sur la violence basée sur le genre et sur la consolidation de la paix, et qui chevauche également nos autres domaines thématiques.