Passer au contenu principal Passer au consentement sur les cookies
Passer au contenu principal

Articles

Agroforesterie en République Dominicaine

Notre organisation, NATURALEZA, travaille en République Dominicaine et encourage l’agroforesterie. Notre priorité numéro un était la conservation du sol. Puis nous avons commencé à établir des pépinières communautaires d’arbres et des haies.

1996 Disponible en Anglais, Français, Espagnol et Portugais

Des magazines Pas à Pas en français, espagnol, portugais et anglais, étalés sur un bureau en bois.

De : Pisciculture – Pas à Pas 25

Idées et conseils sur la pisciculture à petite échelle

Notre organisation, NATURALEZA, travaille en République Dominicaine et encourage l’agroforesterie. Notre priorité numéro un était la conservation du sol. Puis nous avons commencé à établir des pépinières communautaires d’arbres et des haies.

Nous travaillons en coopération avec huit petits groupes d’agriculteurs (campesinos) et quatre groupes de femmes. Nous encourageons à présent ces groupes à former une fédération qui s’occupera dans l’avenir de la conception et la gestion de projets. Nous travaillons dans une région montagneuse dans la province de Santiago Rodriguez. Dans cette région, la plupart des terres ne conviennent qu’à la forêt, mais la terre manque tellement que les gens font encore des cultures sur brûlis pour survivre. Comme dans beaucoup de pays latino-américains, 2% des agriculteurs sont propriétaires de presque la moitié des terres, en particulier les plus fertiles. Il ne reste à la majorité des agriculteurs que très peu de terres pour survivre et elles sont pauvres. Presque 75% des ruisseaux et des rivières se sont asséchés dans les dix dernières années à cause de la disparition des forêts.

Nous organisons des activités qui nécessitent peu de travail et de ressources. Nous encourageons les cultures en allées et la plantation de haies. Quand les gens coupent la forêt, ces méthodes aident à protéger le sol de l’érosion. Les agriculteurs peuvent alors continuer à utiliser la terre au lieu de se déplacer et de couper d’autres forêts quelques années plus tard. Nous utilisons des cadres en A pour marquer les courbes de niveaux et y installer ensuite les haies.

Cultures en allées.

Cultures en allées.

Cultures en allees

Nous taillons les haies à 50cm quand elles atteignent 2m et répandons les feuilles coupées dans les allées pour améliorer la terre. On peut aussi les utiliser comme fourrage animal. Au lieu d’utiliser seulement une ou deux espèces d’arbres, nous essayons d’encourager une production variée d’arbres, en particulier Cultures en allées. les variétés locales. Pour les cultures en allées et les haies, nous recherchons des arbres ayant les caractéristiques suivantes:

  • faciles à faire pousser
  • poussant rapidement
  • ayant des racines profondes
  • repoussant facilement après la taille
  • faciles à dégager
  • ayant différentes utilisations (combustible, fourrage, fruits etc…)
  • de la famille des légumineux fertilisant le sol
  • résistants à la sécheresse
  • résistants aux parasites et aux maladies.

Voici les espèces que nous utilisons jusqu’à présent:

  • Acacia angustissima
  • Calliandra calothyrsus
  • Crotalaria anagyroides
  • Diphysa robiniodes
  • Fleminga congesta.

Nous essayons aussi d’autres espèces. Les agriculteurs cultivent des plantes traditionnelles dans les allées. Les agriculteurs locaux s’intéressent beaucoup à cette «nouvelle forme» d’agriculture. Nous travaillons avec eux pour découvrir les meilleures combinaisons d’arbres et de cultures. Nous rencontrons d’autres organisations qui s’occupent de cette sorte de travail et échangeons idées et renseignements régulièrement.

‘Le reboisement est un problème social. Son but principal devrait être l’amélioration des conditions de vie des populations rurales.’ Jesus Enrique A Rius, Président de PROGRESSIO.

par Joachim Boehnert

La plantation d’arbres hors d’atteinte du bétail

Dans les pays aux longues saisons sèches, les arbres récemment plantés doivent survivre à la fois au manque d’eau et aux attaques des animaux qui les broutent. Souvent, les barrières ne servent à rien. Une autre idée est de planter des arbres bien plus grands qui sont alors hors d’atteintes des animaux.

En Zambie, nous avons remarqué qu’autour des hôpitaux, des écoles ou des zones peu peuplées, on trouve de nombreux arbres issus de semis naturel (ou sauvageons). Ceux-ci peuvent facilement être transplantés pendant une période humide en laissant une motte de terre autour des racines. Il est recommandé de retirer toutes les feuilles, à l’exception de celles d’en haut, pour réduire la perte d’eau par transpiration.

Nous avons aussi noté qu’il est facile de faire des boutures à partir des branches de nombreux arbres. Il faudra que vous essayiez, car certaines espèces prennent beaucoup plus facilement que d’autres. Laissez d’abord sécher l’endroit coupé, puis plantez la bouture très profondément et retirez les feuilles. Voici une liste des espèces qui prennent facilement par boutures:

  • Commiphora africana
  • Euphorbia tirucalli
  • Manihot glaziovii
  • Morus nigra
  • Moringa oleifera
  • Pterocarpus angolensis
  • Toutes les espèces de Ficus

Ronald Watts, St Francis Hospital, Private Bag 11, Katete, Zambie.

Partager cette ressource

Si cette ressource vous a été utile, n'hésitez pas à la partager avec d'autres personnes pour qu'elles puissent l'utiliser elles aussi

Abonnez-vous maintenant pour recevoir Pas à Pas

Un magazine gratuit, en version papier et numérique, pour les personnes travaillant dans le développement communautaire

Abonnez-vous maintenant - Abonnez-vous maintenant pour recevoir Pas à Pas