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Le noeud de problèmes des puits hantés

Dans le Numéro 12 de Pas à Pas nous disions que les gens qui habitent près de l’hôpital de Mengo en Ouganda préféraient boire l’eau sale de rivière plutôt que l’eau propre qu’on leur offrait, ceci à cause de leur peur des esprits. Voici quelques-unes des idées dont vous nous avez fait part.

1993 Disponible en Français, Anglais et Espagnol

Des numéros du magazine Pas à Pas en français, espagnol, portugais et anglais, étalés sur un bureau en bois.

De : La vaccination – Pas à Pas 14

Conseils pratiques pour mener des programmes d’immunisation efficaces

Dans le Numéro 12 de Pas à Pas nous disions que les gens qui habitent près de l’hôpital de Mengo en Ouganda préféraient boire l’eau sale de rivière plutôt que l’eau propre qu’on leur offrait, ceci à cause de leur peur des esprits. Voici quelques-unes des idées dont vous nous avez fait part.

J’ai lu avec grand intérêt le Noeud de Problèmes mentionné dans le Numéro 12. Nombreux sont les citadins et les villageois qui croient au monde des esprits et passent leur vie dans la crainte. Il est important de parler aux gens de la bataille spirituelle qui se livre autour de nous. Dans le cas des puits, prenez un puits seulement pour exemple. Supposant que les personnes concernées sont chrétiennes, convaincre les gens dans une attitude de prière, qu’il faut utiliser les puits pour avoir de l’eau propre; convaincre en particulier les dirigeants et personnalités de la communauté. Protéger le puits et, dans la prière fervente, demander la victoire spirituelle par le sang de Jésus-Christ.

Une fois que les gens jouiront des bénéfices d’une bonne eau propre et abondante, leur santé s’améliorera, l’hôpital aura moins de patients et ceci conduira naturellement à la protection de l’autre puits en même temps qu’à un témoignage chrétien vécu positivement.

Patrick W Okki, Kampala, Ouganda

Ayant travaillé en Ouganda avec CMS, je connais l’hôpital de Mengo et aussi trop bien les problèmes posés par la superstition.

Plutôt que de penser en termes de problèmes, j’aimerais suggérer que cette situation nous ouvre des possibilités. Puisque la population locale pense que les puits sont hantés, acceptons-le. Mais si la créature est un esprit du puits, il lui appartient donc et elle le protège, donc ne lui fera pas de mal. Si les animaux ou quiconque salissent l’eau il sera très en colère.

Avec les pasteurs et la prière au coeur de l’entreprise, avancez confiants dans votre projet, en offrant des facilités pour les animaux, et le lavage du linge, ainsi que des robinets d’eau propre. La majorité des Ougandais sont conscients du pouvoir de la prière, et les autorités religieuses, tant musulmanes que chrétiennes, ne trouveront pas difficile d’expliquer la propagation des maladies par l’eau sale; elles n’auront pas de problèmes non plus à enseigner ce que dit la Bible au sujet de notre responsabilité à prendre soin de nos corps et de nos animaux (en utilisant l’ Ancien Testament puisque musulmans et chrétiens sont issus du même contexte historique).

Les gens sont naturellement paresseux et je crois que les superstitions sont là pour leur faire peur et les obliger à faire ce qu’ils auraient tendance à négliger. Les puits sont souvent très négligés et que pourrait-on faire de mieux pour les garder propres que d’inventer des histoires d’esprits qui se mettront en colère si on salit leurs puits. Si les chrétiens n’ont réellement pas peur et prodiguent un enseignement chrétien je suis sûre que les craintes des populations locales disparaîtront.

Margaret Pattinson, Essex, Royaume-Uni

C’est un plaisir pour moi de lire Pas à Pas, et d’apprécier l’état d’esprit qui en émane. Je viens de lire l’article Noeud de Problèmes du Numéro 12. Les chrétiens ne devraient pas avoir très peur de ces esprits qui retiennent les gens prisonniers, leur font boire de l’eau sale et les rendent malades. Des chrétiens remplis de foi devraient se rendre sur les lieux et prier en demandant que la puissance du Christ chasse tout esprit mauvais de cet endroit. Ainsi, ceux qui ont cru en ces esprits peuvent voir maintenant que Jésus-Christ peut renverser la situation et en faire un exemple de l’amour et de la puissance de Dieu. L’eau propre jaillissant de la terre est pour moi un tel symbole de la grâce de Dieu, du pouvoir régénérateur du Baptême, de l’eau coulant du temple etc.

On devrait ensuite nettoyer ce lieu et les alentours et y placer un signe chrétien qui rappellerait aux craintifs que cet endroit est maintenant consacré.

Cinq mètres représentent une grande surface à couvrir. Si l’eau coule du puits vers l’extérieur peut-être suffirait-il d’aménager ou de protéger l’endroit où l’eau sort de terre. Canaliser l’eau par un tuyau ou par un mur bas qui permettrait de remplir des seaux facilement. J’ai beaucoup travaillé aux adductions d’eau et avec plus d’informations pourrais peut-être faire de meilleures suggestions.

J’aime l’eau, les puits et les sources. Ce sont des dons de Dieu, et les croyances païennes néfastes ne devraient pas nous empêcher d’en jouir (particulièrement les chrétiens). La prière et la persévérance peuvent libérer à la fois les gens et l’eau.

Père Vinnie O’Brian, St Justin’s, Otukpo, Nigéria

Noeud de problèmes

Des agents de vulgarisation dans la région d’Okavango en Namibie ont enseigné à des groupes de fermiers la nécessité d’employer de nouvelles méthodes et d’utiliser de nouvelles variétés de cultures et légumes. L’augmentation constante du prix des engrais et des semences du commerce, combinée à la pénurie de pluie ces dernières années, ont provoqué une baisse dramatique des revenus des fermiers.

Un groupe chrétien de développement communautaire a récemment commencé à travailler dans la région. Leur plus gros problème c’est la perte de confiance des fermiers envers leur propre savoir et en leurs méthodes traditionnelles. Depuis des dizaines d’années on leur répète que les vieilles méthodes ne valent pas grand-chose. Ils ont été témoins d’augmentations de revenus spectaculaires avec les nouveaux engrais et les nouvelles semences, mais maintenant ils ne se sentent pas capables de trouver des solutions à leurs problèmes ou d’adapter leurs connaissances traditionnelles pour surmonter cette situation. Ils attendent du groupe de développement qu’il leur apporte des solutions toutes faites.

Nos lecteurs peuvent-ils encourager ces fermiers à se rendre compte du potentiel et de la valeur de leurs méthodes traditionnelles? Les agents de vulgarisation continuent à en nier l’importance.

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