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Des vies transformées, rééducation des drogues - Etude de cas 2

La Communauté de la Roca. Viña del Mar, au Chili.     Le ministère de La Roca a commencé après que les chrétiens de Viña Del Mar au Chili aient beaucoup prié et discuté. Ils s’inquiétaient de voir des jeunes gens abandonner la drogue lorsqu’il devenaient membres de l’Eglise puis replonger dans la dépendance et quitter l’Eglise. C’était comme si ces jeunes ne recevaient pas un appui suffisant dans leur vie quotidienne. Leur croissance spirituelle n’était pas suffisante pour ...

1995 Disponible en Anglais, Français, Espagnol et Portugais

Des magazines Pas à Pas en français, espagnol, portugais et anglais, étalés sur un bureau en bois.

De : Reeducation des drogues – Pas à Pas 23

Comment soutenir les personnes souffrant d’addiction et sensibiliser les gens au problème de la toxicomanie

La Communauté de la Roca.

Viña del Mar, au Chili.  


 

Le ministère de La Roca a commencé après que les chrétiens de Viña Del Mar au Chili aient beaucoup prié et discuté. Ils s’inquiétaient de voir des jeunes gens abandonner la drogue lorsqu’il devenaient membres de l’Eglise puis replonger dans la dépendance et quitter l’Eglise. C’était comme si ces jeunes ne recevaient pas un appui suffisant dans leur vie quotidienne. Leur croissance spirituelle n’était pas suffisante pour les maintenir sur le droit chemin, hors de la dépendance.

En 1982 la Communauté de La Roca a été fondée- d’abord par sept adultes et cinq enfants- comme communauté de foi, d’amour et de travail. Depuis lors, nous avons aidé des centaines de jeunes adolescents à vaincre leur dépendance. Notre succès est basé sur un mélange de foi chrétienne et de compétence professionnelle. Nous savons que le  bien-être est bien  plus que l’absence de maladies. La santé générale implique une bonne santé spirituelle, émotionnelle, physique et un bien-être social. Comme nous l’indiquons dans nos feuillets publicitaire, « une personne ne peut être en bonne santé que si elle est en harmonie ave Dieu, avec elle-même, avec les autres et aussi avec son environnement. ».

Nous prenons des hommes jeunes qui ont entre 16 et 25 ans, qui éprouvent un réel désir de se libérer de la drogue et qui sont d’intelligence normale. Ils doivent remplir un questionnaire et venir à une entrevue avant d’être acceptés. Nous savons que nous ne pouvons les aider que si réellement ils le souhaitent. Nous avons un système « portes ouvertes » et non pas une prison.

Une fois acceptés, ils restent un minimum de six mois comme résidents dans la communauté qui est fondée sur :

Une inspiration spirituelle Grâce à la prière et l’étude de la Bible, ils peuvent trouver la confiance et la force dans l’amour et la puissance de Dieu, ce qui va les aider à résoudre leurs problèmes.   

Une thérapie de soutien Par le travail de groupe, ils reçoivent l’accueil et le soutien qui leur permet de voir leurs problèmes et d’y trouver des solutions. Parfois le groupe peut servir de scène de « théâtre » où chaque personne peut « répéter » de nouvelles formes de conduite avant de les mettre réellement en pratique dans le monde extérieur. Les jeunes gens reçoivent des soins médicaux individuels, ainsi que des conseils ; ils sont suivis et bénéficient d’une thérapie familiale.

Comme le disait un de nos ex-drogués : Il faut trouver Dieu et du travail. » Nous fournissons un programme de rééducation au travail qui implique le travail communautaire, l’apprentissage de l’utilisation du temps libre, et l’aide à chaque membre du groupe pour découvrir et utiliser ses dons et talents. Ceci aide à faire rentrer de l’argent à la fois pour les individus et pour la communauté. Nous avons divers ateliers comme ceux des charpentiers, des cordonniers, et des boulangers. Au début les jeunes les essaient tous, puis ils choisissent celui qu’ils préfèrent et apprennent le savoir-faire nécessaire à ce travail. Nos méthodes les aident à retrouver la routine du travail ; ceci est très important car ils ont souvent perdu la notion de la plus simple discipline personnelle.

Nous essayons aussi d’organiser des activités qui encouragent le développement spirituel, culturel et social de chaque membre de la communauté. C’est pourquoi nous les mettons en contact avec l’art, le théâtre, et la littérature. Nous organisons des visites chez d’autres groupes et dans des familles. Pendant ce temps nous participons activement à des campagnes de prévention dans la communauté. Nos membres donnent de courts témoignages dans les églises et les écoles. Nous préparons aussi des documents écrits sur la drogue et ses conséquences pour les individus et la société.

Nous trouvons qu’il est préférable de travailler en équipes constituées de personnes ayant des aptitudes professionnelles et d’ex-drogués qui sont des exemples vivants du changement qui peut s’opérer chez des personnes. Nous suivons les conseils du docteur Doris Amaya qui, avec 30 ans d’expérience dans ce secteur, dit : « Les programmes qui réussissent le mieux sont ceux où les équipes de traitement sont formées de professionnels dont certains sont ex-drogué et d’autres pas. Les symptômes de la dépendance réapparaissent facilement si le personnel est entièrement constitué d’ex-drogués. Pour éviter cela, il vaut mieux équilibrer les groupes. Les ex-drogués devraient s’être détournés de la drogue depuis au moins cinq ans. »

Le docteur Amaya croit aussi que « Les programmes qui allient la science avec la foi en Dieu sont ceux qui connaissent le plus grand succès. Certains programmes n’utilisent que la Bible et la prière pour obtenir la guérison des drogués. Ils pensent que si une personne devient chrétienne, elle arrêtera automatiquement de prendre de la drogue. Cependant, les programmes qui utilisent seulement la religion pour obtenir la guérison ne réussissent pas toujours à long terme. La puissance de Dieu doit aller de pair avec les connaissances scientifiques ; ainsi la guérison peut intervenir. »

Nous sommes une organisation ouverte et sommes heureux de la visite des églises, des intellectuels ou d’autres. Nous encourageons aussi les échanges entre notre personnel et celui d’autres projets de rééducation des drogués.

Pourquoi nous appelons-nous « La Roca » ?

Les mots :

  • Reflexión (Réflexion)
  • Oración (Prière)
  • Comunión (Communion)
  • Amor (Amour)

….forment ensemble le mot ROCA- le Rocher qui est Jésus Christ.

Roberto Parra est le directeur de La Roca qui est responsable de plusieurs projets au Chili pour la rééducation des drogués.
La Roca, Andwandter 77, Viña del Mar, Chili.

Point de Vue

par David Partington de Yeldall Manor

Le processus de changement dans la vie d’un drogué se déclenche quand nous commençons à l’aimer. Le toxicomane est une personne difficile- sournois, pas commode et souvent malade. Il ne peut pas se soigner seul, mais n’est pas hors d’atteinte de Dieu. Nous lisons dans Ezéchiel 36 v.26-27 : « Je vous donnerai un cœur nouveau et je mettrai en vous un esprit nouveau. J’enlèverai le cœur de pierre qui est en vous, et je vous donnerai un cœur de chair. Je mettrai en vous mon Esprit, je ferai en sorte que vous suiviez mes préceptes, que vous observiez mes lois et les mettiez en pratique. »

Des années d’expérience passées à la rééducation des drogués on enseigné d’importantes leçons dont celle-ci : on a besoin du soutien de l’Eglise entière. L’Eglise a toutes les ressources nécessaires pour apporter l’espoir et la guérison à un toxicomane ou à quiconque souffre de troubles de la personnalité. C’est le seul endroit où l’on puisse trouver « l’amour dur ». Nous avons besoin de cet « amour dur », car c’est un amour vrai en même temps qu’une discipline dont les gens accoutumés à la drogue ont besoin pour s’en sortir.

Il viendra un moment où les toxicomanes auront à choisir entre changer ou mourir. Le toxicomane peut toujours choisir la drogue pour se sentir mieux. Cela n’aura de toute façon qu’un même résultat final à moins qu’un changement profond n’ait lieu très rapidement. De nombreux toxicomanes n’ont jamais fait l’expérience d’une atmosphère familiale chaleureuse et sécurisante. Peu on connu la joie d’être aimés et acceptés simplement comme ils sont. C’est donc à l’Eglise de devenir leur famille- non seulement qui les accepte, mais aussi qui leur donne une discipline basée sur l’amour. L’Eglise devrait être une communauté dans laquelle on peur guérir. Elle devrait partager l’espoir de l’Evangile dans les vies de ses membres et recevoir à bras ouverts ceux qui ont des problèmes.

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