Saroj était un jeune homme sans emploi ; sa famille n’avait pas eu les moyens de lui payer des études. Alors quand le partenaire de Tearfund, ETSC, a présenté le concept des groupes d’entraide à la communauté de Saroj à Hetauda, au Népal, il a décidé d’en faire partie.
Il s’est mis à économiser de petites sommes d’argent chaque semaine, et quelque temps plus tard, il a pu obtenir un prêt de 13 USD, ce qui lui a permis d’acheter une chèvre. Cette chèvre lui a donné de nombreux chevreaux et Saroj a gagné plus de 2 680 USD en trois ans et demi, en les élevant et en les vendant.
Aujourd’hui, Saroj possède plus de dix chèvres et avec ses bénéfices, il a acheté trois vaches. Il gagne environ 11 USD par jour en vendant le lait de ses bêtes. Son jardin potager, qui n’était pas très productif, est désormais rempli de légumes nourris avec le fumier de ses animaux.
Application mobile
Saroj est aujourd’hui facilitateur d’un groupe d’entraide, et il a été l’un des premiers de sa région à utiliser l’application mobile pour groupes d’entraide (appli SHG). Il s’agit d’une plateforme numérique qui a pour but d’aider les facilitateurs à créer, à gérer et à développer leurs groupes. Elle est utilisable sur téléphone portable ou sur tablette.
L’appli SHG est disponible en plusieurs langues, dont le népalais. Elle offre des conseils spécifiques et une assistance pour les facilitateurs et les groupes :
- des informations sur les processus clés des groupes d’entraide, tels que la nomination de personnes à différentes fonctions, l’épargne et les prêts, et comment lancer des activités génératrices de revenus
- les étapes de gouvernance que le groupe doit suivre chaque semaine
- des idées pour animer des réunions productives et susciter la discussion, dont le recours aux jeux de rôle, au chant et au théâtre
- des ressources telles que des modèles et formulaires, afin de faciliter la mise à jour d’informations complètes et exactes concernant la participation, les transactions financières et d’autres activités.
La plateforme permet également aux gestionnaires et aux coordonnateurs de programme de suivre la progression des groupes et d’identifier les domaines où une assistance supplémentaire serait nécessaire.