Toutes les cultures présentent diverses coutumes et croyances traditionnelles concernant la nourriture. Parfois, les gens mangent des aliments particuliers durant des fêtes. On doit éviter certains aliments lors de journées particulières. Les aliments que l’on doit éviter dans une culture peuvent être appréciés dans une autre. Certains aliments peuvent être carrément interdits dans certaines cultures ou groupes religieux alors que d’autres les mangent avec plaisir.
La plupart de ces croyances ont peu d’effet sur la nutrition mais certaines peuvent avoir un impact important. Dans nombre de cultures, par exemple, les femmes enceintes ou celles qui allaitent ne sont pas supposées manger des oeufs. Pourtant, ils ont une forte valeur nutritive. On empêche aussi parfois les enfants de manger des aliments qui leur seraient très profitables du point de vue nutritionnel.
Changer des coutumes alimentaires qui n’apportent rien d’utile est difficile à réaliser et demande beaucoup de temps.
Discussion
- Quels sont les tabous, coutumes et traditions de notre propre culture qui limitent la diversité des aliments que nous mangeons ?
- Est-ce que certains d’entre eux n’apportent rien d’utile ou sont préjudiciables à une bonne alimentation ?
- Existe-t-il des aliments qui sont considérés comme mauvais pour les femmes enceintes ou qui allaitent ? Si oui, pourquoi ? Nos réponses sont-elles basées sur nos traditions ou sur une bonne connaissance dans le domaine de la nutrition ?
- Devrions-nous défier certains de ces tabous et si oui, comment le faire de manière sensible ?
- Les oeufs ont une très haute teneur nutritionnelle. Existe-t-il des coutumes qui empêchent les jeunes enfants, les femmes enceintes et celles qui allaitent de manger des oeufs ? Comment faire pour qu’on leur permette de manger des oeufs ? Comment changer les pratiques qui n’apportent rien ?
- Dans nos coutumes, quelles sont celles qui peuvent empêcher les jeunes enfants de manger une alimentation nutritive ?