Elizabeth Wainwright
Arukah Network est une petite organisation animée d’une grande vision. Nous croyons que les choses vont mieux lorsque nous travaillons ensemble.
Arukah Network rassemble celles et ceux qui veulent améliorer la santé et le bien-être dans leur région. Nous appelons ces groupes des « clusters ». Il existe actuellement des clusters au Myanmar, en Inde, au Kenya, en Tanzanie, en Zambie et en Sierra Leone.
Les clusters peuvent être de formes et tailles différentes. Certains sont urbains, d’autres sont ruraux ; certains sont composés de membres de personnel d’ONG et de responsables religieux, d’autres d’agriculteurs et d’agents de santé communautaire. Mais tous ont les points communs suivants :
- Les membres de ces clusters sont convaincus qu’ils sont plus forts lorsqu’ils travaillent avec d’autres. Au Kenya, les conflits entre tribus ont révélé le pouvoir destructeur de la division. C’est pourquoi le cluster de Kericho encourage différentes organisations et tribus à partager leurs connaissances et leurs compétences. Ses membres unissent leurs efforts pour mener des actions de plaidoyer, sensibiliser au handicap et lutter contre l’abus d’alcool ou de drogues.
- Chaque cluster a des forces et des dons uniques. Le cluster au Kenya a un véritable talent en matière d’art du récit et de créativité. Le cluster en Zambie a un don formidable pour l’accueil et un esprit d’entreprise naturel.
- Les clusters peuvent commencer petits mais finir par avoir un impact considérable. À Uttarakhand en Inde, le cluster a commencé avec 13 organisations. Aujourd’hui, il compte plus de 50 organisations communautaires. L’État envoie même certains de ses fonctionnaires se former auprès du cluster.
- Les clusters savent qu’il existe de nombreuses manières d’améliorer la santé et le bien-être. En Zambie, le cluster du district rural de Gwembe concentre ses efforts sur les activités génératrices de revenus, l’eau et l’assainissement, la santé maternelle et la jeunesse. Au Myanmar, le cluster de la ville de Yangon s’efforce d’instaurer la confiance entre les organisations religieuses, et de partager des informations grâce à la formation conjointe.
Le terme hébreu « Arukah » désigne la guérison et la restauration physique, mentale et spirituelle complète. Il traduit parfaitement notre conception de la santé. Si vous souhaitez rejoindre le réseau Arukah, n’hésitez pas à nous contacter.
Elizabeth Wainwright est la directrice générale d'Arukah Network. Cette organisation était auparavant connue sous le nom de Community Health Global Network (CHGN).
Site internet : www.chgn.org
E-mail : [email protected]
Prendre soin des personnes handicapées en inde
Lawrence Singh est membre du cluster Arukah Network d’Uttarakhand en Inde. Il travaille pour AKS Hope Project, qui fournit divers services de santé aux personnes dans le besoin.
De nombreuses personnes souhaitent partager les joies ou les peines de leur vie avec l’Église. Pour cette dernière, c’est une formidable opportunité de se mobiliser dans le domaine des soins de santé. L’idée est loin d’être nouvelle. Je me souviens qu’il y a environ 15 ans, quand le VIH était tellement répandu en Inde, l’Église s’était mobilisée. Aujourd’hui, les choses ont évolué, et l’Église commence à se préoccuper des questions liées au handicap. Nous devons réfléchir à la façon d’intégrer les personnes en situation de handicap dans nos Églises.
Récemment, AKS Hope Project a organisé une retraite pour les personnes en situation de handicap et les parents d’enfants handicapés. Nous l’avons organisée avec des Églises et d’autres organisations. L’Église est comme une famille qui accompagne les enfants handicapés.
Nous encourageons aussi les Églises à organiser des « repas Luc 14 ». Dans Luc 14, personne n’est venu au festin de l’homme riche. Il a alors demandé à ses domestiques d’inviter tous ceux qui se trouvaient dans la rue : l’aveugle, le boiteux, tout le monde. Nous avons un jour organisé un tel banquet dans un grand hôtel, financé par les Églises grâce à des offrandes.
Il peut également être utile de faire participer d’autres groupes confessionnels. Par exemple, si nous prévoyons d’organiser un « camp de santé », nous demandons à la mosquée, au temple et à l’Église de l’annoncer quelques jours avant. Ainsi, davantage de personnes en entendront parler.
Il existe parfois un grand fossé entre les organisations chrétiennes et les Églises. Réduisez ce fossé, et vous obtiendrez des résultats étonnants en matière de santé.Site internet : www.akshopeprojectindia.org
E-mail : [email protected]