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Dossier - Sur les maladies transmises par les insectes

Informations compilées par Isabel Carter et basées essentiellement sur des informations publiées par IAMAT et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) y compris certains communiqués de presse: Tropical Disease Research et Control of Tropical Diseases

1998 Disponible en Anglais, Français, Portugais et Espagnol

De : Maladies propagees par les insectes – Pas à Pas 33

Comment réduire les risques associés au paludisme et à d’autres maladies transmises par des insectes

Informations compilées par Isabel Carter et basées essentiellement sur des informations publiées par IAMAT et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) y compris certains communiqués de presse: Tropical Disease Research et Control of Tropical Diseases

La dengue

INTRODUCTION

La dengue est propagée par les moustiques et est devenue ces dernières années une préoccupation majeure des personnels de santé. Elle sévit surtout en zones urbaines. On estime à 50 millions le chiffre annuel de cas de dengue (OMS). Il existe aussi une complication connue portant le nom de dengue hémorragique qui sévit dans plus de 40 pays sous forme d’épidémies.

INFECTION

La dengue est répandue par les moustiques Aedes, de la même façon que le paludisme, sauf que ces moustiques piquent pendant le jour. Ils se reproduisent dans l’eau sale qui vient souvent d’un mauvais assainissement des zones urbaines.

SYMPTOMES

La dengue ressemble un peu à la grippe mais elle est plus grave. Ses caractéristiques sont une forte fièvre, des maux de tête, une douleur derrière les yeux, des douleurs articulaires et une éruption de boutons. La dengue hémorragique est une complication mortelle caractérisée par une température très élevée accompagnée parfois d’un foie enflé et de convulsions.

TRAITEMENT

Il n’y a pas de traitement déterminé pour la dengue, mais des soins attentifs peuvent souvent aider à sauver des vies.

CONTRÔLE

Les seules mesures de contrôle efficaces à prendre consistent à empêcher les moustiques de vous piquer et de leur retirer leurs terrains de reproduction. Couvrez vos bras et vos jambes et, si possible, utilisez des produits antimoustiques, surtout si vous savez qu’une épidémie locale sévit dans la région.

POSSIBILITES FUTURES

Quatre virus différents peuvent causer la maladie. La production d’un vaccin efficace est donc plus difficile mais la recherche progresse.

Filariose lymphatique

INTRODUCTION

Dans le monde entier, 120 millions d’individus sont atteints de cette maladie.

INFECTION

La maladie est propagée par des moustiques qui sont contaminés par les larves d’un ver.

SYMPTOMES

Dans un tiers des cas connus, les larves adultes se développent dans le sang et le système lymphatique. Ceci peut conduire à un blocage causant:

  • L’éléphantiasis (enflure et agrandissement des membres; généralement les jambes): 15 millions de personnes.
  • Organes génitaux endommagés (hydrocoele: enflure du scrotum): 27 millions d’hommes.
  • Infection de la lymphe (douleur et enflure des ganglions lymphatiques, souvent accompagnée de nausées, fièvre et vomissements): 16 millions de personnes.

Pour les deux autres tiers des cas, les problèmes touchant les systèmes lymphatique et rénal peuvent rester cachés mais les personnes sont malades et perdent de nombreuses journées de travail.

TRAITEMENT

Dans le passé, le traitement était limité et avait de sérieux effets secondaires. De nouveaux médicaments existent maintenant pour traiter l’infection. Un simple lavage à l’eau savonneuse et l’application d’un antibiotique sont très efficaces dans le cas d’éléphantiasis.

CONTRÔLE ET POSSIBILITES FUTURES

La recherche récente a montré que la maladie peut être contrôlée efficacement et sans que cela coûte cher, en prenant une dose annuelle d’un médicament (Ivermectin avec DEC ou albendazole) qui empêche les larves de se développer dans le sang. Cela coûte seulement 1 dollar américain pour traiter 20 personnes de cette façon.

Le paludisme

Placez des moustiquaires au-dessus de vos lits pour protéger votre famille contre les moustiques et leurs maladies.

INTRODUCTION

On estime qu’il y a 300 à 500 millions de cas de paludisme chaque année. Le paludisme est une des cinq premières causes de mort chez les enfants de moins de cinq ans. L’OMS estime que plus d’un million d’enfants et plus d’1,5 millions d’adultes meurent de paludisme chaque année. 90% de ces morts ont lieu en Afrique. Les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes sont ceux qui courent le plus grand risque d’attaques graves.

INFECTION

Le paludisme est uniquement transmis par les moustiques anophèles. Vous pouvez les reconnaître par leur «queue en l’air». Quand le moustique pique, il suce du sang. Si la personne qu’il pique a le paludisme, des parasites de ce sang se reproduisent et se développent dans le moustique. Lorsque le moustique pique une autre personne pour se nourrir, ces parasites lui sont injectés par la salive du moustique et cette personne peut alors développer le paludisme.

Presque tous les moustiques anophèles se nourrissent entre le coucher et le lever du soleil. Après avoir mangé ils se reposent généralement sur les murs ou au plafond et digèrent le sang absorbé. Les moustiques femelles se nourrissent de sang tous les deux ou trois jours. Celui-ci leur fournit des protéines pour le développement de leurs oeufs. Elles pondent leurs oeufs dans des mares ou des flaques d’eau peu profondes. Les oeufs éclosent et donnent des larves qui prennent environ une semaine pour devenir des moustiques adultes. Les larves de moustiques flottent horizontalement dans l’eau ce qui n’est pas le cas d’autres types de larves.

SYMPTOMES

Les symptômes apparaissent de 10 à 28 jours après avoir été piqué par un moustique porteur. Les symptômes peuvent varier d’une personne à une autre mais peuvent inclure fièvre, maux de tête, anémie, convulsions (chez les enfants), nausée, vomissements et diarrhée.

TRAITEMENT

La résistance aux médicaments les plus communément utilisés augmente de plus en plus. La quinine et la chloroquine sont utilisés le plus habituellement. Si l’on ne se soigne pas tout de suite, les parasites du paludisme se multiplient rapidement dans le corps. Le fait qu’il faut maintenant payer le traitement signifie souvent que les gens essaient d’abord les traitements traditionnels, ou qu’ils se soignent euxmêmes avant d’aller au dispensaire. De tels retards peuvent être mortels.

CONTRÔLE

Retirez tout foyer d’eau stagnante autour de la maison. S’il y a des zones boueuses près des puits ou des pompes, creusez d’un mètre environ à ces endroits et remplissez le trou de grosses pierres, puis de pierres plus petites et pour finir de gravier. Ne laissez pas de boite de conserves, des morceaux de pots cassés ou de verre s’ils sont susceptibles de se remplir d’eau. Autour de chez vous, coupez l’herbe et les petits arbustes très courts. Plantez des azadinas auprès des habitations. Utilisez des moustiquaires au-dessus des lits ou des rideaux aux portes et fenêtres (voir pages 8 et 9). Prenez particulièrement soin des jeunes enfants et des femmes enceintes. Donnez-leur priorité s’il n’y a pas assez de moustiquaires pour tout le monde. Les recherches ont montré que l’utilisation de moustiquaires traitées peut réduire de moitié les cas de paludisme.

Prenez un traitement prophylactique (préventif) seulement si un médecin vous l’a recommandé car il réduira votre résistance naturelle. Les gens qui vivent longtemps dans les régions où le paludisme n’existe pas, sur les hautes terres par exemple, ou bien les étudiants à l’étranger, perdront leur résistance naturelle au bout d’environ un an. S’ils reviennent pour de courtes visites, ils devraient prendre un traitement prophylactique. Mais si leur visite doit durer plus longtemps, ils ne devraient pas prendre de traitement préventif mais ils devraient par contre laisser leur résistance naturelle se renforcer (même s’ils risquent alors d’ avoir quelques petites attaques de paludisme pendant qu’ils récupèrent leur immunité).

Les moustiques sont attirés par les gens qui dorment. Les moustiquaires traitées agissent comme un piège tendu. Le produit chimique imprégné dans la moustiquaire traitée est souvent suffisant pour tuer un moustique. Les moustiquaires déchirées n’offrent guère de protection. Les chercheurs connaissent l’endroit où on trouvera des moustiques bien nourris: sous n’importe quelle moustiquaire du premier venu dans un village! Les moustiquaires traitées aideront à empêcher les moustiques d’entrer par les petits trous. Il faut réparer les trous et les déchirures dès qu’on les remarque.

POSSIBILITES FUTURES

Différents vaccins sont à l’essai. Certains semblent très efficaces mais il faudra attendre encore de nombreuses années pour qu’ils soient commercialisés. La recherche est rendue difficile par le manque de fonds.

Fièvre jaune

INTRODUCTION

On rencontre la fièvre jaune dans de nombreux pays d’Afrique et d’Amérique Latine. C’est un virus transmis par les moustiques. Le virus peut vivre chez les humains et chez les singes.

INFECTION

La piqûre d’un moustique porteur ou d’un moustique transportant le sang contaminé d’une personne ou d’un singe propage l’infection.

SYMPTOMES

Certaines attaques sont légères, causant de la fièvre, des douleurs d’articulations, des nausées, des vomissements et des maux de tête. Normalement, le malade récupère et est ensuite immunisé. Il n’y aura pas d’autre attaque. Pendant les épidémies, les symptômes ont tendance à s’aggraver, avec jaunisse et hémorragies. Jusqu’à la moitié des malades atteints risquent de mourir.

TRAITEMENT

Il n’y a pas de traitement sauf des soins de santé de qualité.

CONTRÔLE

La vaccination protège pendant 10 ans les gens qui vivent ou entrent dans des régions contaminées. Certains gouvernements introduisent ce vaccin dans leur programme national d’immunisation. Sinon, les mesures de contrôle sont les mêmes que dans le cas du paludisme. Essayez de protéger les gens des piqûres de moustiques.

La maladie du sommeil

INTRODUCTION

Environ 55 millions de personnes sont exposées en Afrique au risque de contamination par la maladie du sommeil (ou trypanosomiase). Bien que presque totalement disparue dans les années 50, cette maladie a maintenant atteint des proportions épidémiques. Le manque de médicaments pour son traitement a augmenté sa propagation et le taux de mortalité. C’est une maladie qui sévit dans les régions rurales où les cas ne sont pas signalés et où le traitement n’est pas disponible.

INFECTION

La maladie est transmise par la mouche tsé-tsé, une grosse mouche aux ailes croisées qui vit en bords de rivières, dans les forêts et les arbustes bas. Les mouches sont infectées quand elles sucent le sang d’un animal ou d’une personne contaminé. Les parasites se multiplient dans la mouche et sont alors injectés de nouveau à une autre personne par l’intermédiaire de la salive de la mouche.

SYMPTOMES

La maladie du sommeil commence par une enflure très dure à l’endroit où la mouche a piqué. Fièvre, maux de tête, démangeaisons et douleurs articulaires s’ensuivent. Après plusieurs semaines, le système nerveux est touché et on ressent alors de la fatigue, des tremblements, des enflures et des amaigrissements du corps. L’attitude et l’humeur du malade changent. Pendant la journée, la fatigue fait que même manger ou parler devient un gros effort. La nuit, le malade ne peut pas dormir. Sans traitement, la personne mourra en 6 ou 9 mois, amis et parents étant souvent convaincus qu’une maladie si douloureuse est due soit à la sorcellerie soit à la folie.

TRAITEMENT

Le traitement coûte cher et nécessite généralement l’hospitalisation. Le médicament Melarsoprol est le plus utilisé et c’est le moins cher. Mais il coûte tout de même 50 dollars par personne. La production future de ce produit est menacée car sa fabrication en Allemagne crée des problèmes d’environnement. Des médicaments alternatifs comme Eflornithine et Nifurtimox sont encore plus chers (environ 200 dollars par personne). Le traitement n’est pas sans risque, mais sans traitement les chances de guérison sont nulles.

CONTRÔLE

Défricher les fourrés peut empêcher la survie des mouches pendant la saison sèche. Les gens ne devraient pas s’installer dans des régions où vit cette mouche. Les pièges à mouches tsé-tsé et les insecticides peuvent aider à réduire le nombre de mouches. Ne pas garder d’animaux (source de l’infection) tels que des chiens, du bétail etc peut aussi aider.

POSSIBILITES FUTURES

Il y a quelques décennies, les campagnes pour éradiquer la mouche tsé-tsé ont presque réussi, mais les restrictions budgétaires gouvernementales ont rendu la pulvérisation à grande échelle impossible. Elle est donc arrêtée et cette terrible maladie affecte maintenant un nombre alarmant de personnes.

Les leishmanioses

INTRODUCTION

Les leishmanioses sont un groupe de maladies causées par les parasites. Elles affectent environ 12 millions de personnes dans 88 pays du monde. Les grands mouvements de populations, par exemple l’établissement de nouvelles régions habitées dans les plaines tropicales d’Amérique du Sud, ou l’accroissement des déplacements d’ouvriers qui cherchent un travail, augmentent le nombre de personnes (habituées à vivre en zone urbaine et donc non protégées) qui entrent en contact avec la maladie en région rurale et accroissent ainsi sa propagation. Ceux qui sont déjà porteurs du virus VIH risquent d’être encore plus gravement atteints.

INFECTION

Ces maladies sont transmises par la piqûre d’un insecte minuscule (phlébotome ou simulie). Il n’y a que la femelle qui pique pour sucer le sang qui permettra à ses oeufs de se développer. La piqûre douloureuse peut transmettre les parasites.

SYMPTOMES

La maladie se manifeste par plusieurs types de symptômes:

De nombreuses ulcérations peuvent se former sur les parties découvertes du corps (visage, bras, jambes) et laissent des cicatrices permanentes.

  • L’infection peut détruire les muqueuses du nez, de la bouche ou de la gorge et conduire à de graves défigurations, conduisant les victimes à être quelquefois rejetées de leur communauté.
  • L’infection peut être interne, provoquant de la fièvre, une perte de poids, un gonflement de la rate et du foie et de l’anémie. Si elle n’est pas traitée, cette forme de la maladie est souvent mortelle. Elle est connue sous le nom de kala-azur.

TRAITEMENT

Il est possible que l’infection soit difficile à diagnostiquer. La maladie peut être soignée mais il faut la traiter dès qu’elle apparaît. Les antimoniés (médicaments à base d’antincine) sont employés dans les traitements mais ils sont coûteux et l’hospitalisation du malade est souvent nécessaire.

CONTRÔLE

  • Chiens et rongeurs sont les sources principales d’infection. On devrait éliminer les rongeurs et tester les chiens contre les parasites. Il faut ou bien traiter ceux qui portent l’infection, ou bien s’en débarrasser.
  • Nettoyez tous les foyers encourageant la reproduction de ces insectes en défrichant les principaux foyers d’infection, et en retirant les ordures et les tas de décombres situés près des bâtiments d’habitation. La pulvérisation d’un insecticide (surtout au moment où vous faites le nettoyage des lieux) est efficace.
  • Utilisez des moustiquaires et des rideaux imprégnés.

La maladie de Chagas

INTRODUCTION

De 16 à 18 millions de personnes sont atteintes de cette maladie dans les pays d’Amérique Latine. On sait qu’environ 45.000 personnes en meurent chaque année et d’autres cas mortels sont parfois passés sous silence ou attribués à d’autres causes.

INFECTION

La maladie est transmise par une punaise d’environ 2cm de long, de forme ovale, de couleur marron et qui suce le sang.

Ces punaises vivent dans les fissures des murs mal plâtrés, surtout dans les maisons en zone rurale. Elles sortent la nuit et vont s’alimenter en piquant les gens qui dorment. Elles sont connus sous le nom des «punaises qui embrassent» car elles préfèrent piquer leurs victimes sur le visage pendant qu’elles dorment. C’est lors de la piqûre que les parasites sont transmis au sang de la victime. L’infection est transmise de la mère à son bébé. Elle peut aussi être transmise lors d’une transfusion sanguine.

SYMPTOMES

Une semaine après la pîqure, une enflure violette et dure apparaît, qui s’appelle «chagome», ce qui montre que le corps réagit et essaie de se protéger de l’infection locale. Quelques parasites s’échappent et passent dans le sang pour atteindre le coeur, le cerveau, le foie et la rate. Deux semaines après avoir été piqués, quelques malades et surtout les jeunes enfants développent des symptômes généraux tels que la fièvre, des rougeurs, un foie, une rate ou des ganglions lymphatiques enflés. Les adultes risquent de souffrir d’une infection du coeur, mortelle dans 10% des cas. Ces symptômes peuvent durer jusqu’à deux mois, et puis les malades semblent aller mieux. Mais ils sont toujours porteurs de parasites et une source d’infection pour leur entourage. De plus, les parasites continuent à se multiplier dans leurs organes, surtout dans leur coeur, conduisant souvent à un arrêt cardiaque dans les 10 ou 20 ans qui suivent.

TRAITEMENT

Il n’y a pas de médicaments qui puissent empêcher l’infection. Les produits benznidazole et nifurtimox sont efficaces pour tuer les parasites au début de la maladie.

CONTRÔLE

Les méthodes traditionnelles de contrôle ont été basées sur la pulvérisation d’insecticides dans les maisons. Des plâtres plus lisses, plus étanches, peuvent réduire les terrains où ces insectes peuvent vivre. Des développements récents tels que les bombes désinfectantes par fumigation et les peintures contenant un insecticide se sont avérées plus efficaces et d’effet plus durable que les pulvérisations d’insecticides. De nombreux pays d’Amérique Latine se sont engagés à essayer d’éradiquer cette maladie avant l’an 2000. La bonne gestion de dons de sang est aussi un facteur très important. Des moustiquaires au-dessus des lits (elles-mêmes recouvertes d’un tissu empêchant les matières fécales rejetées par les insectes de tomber du plafond et de passer à travers la moustiquaire), protégeront contre une des sources d’infection, tout comme dormir dans des lits placés au milieu de la pièce plutôt que le long des murs.

POSSIBILITES FUTURES

Un vaccin est encore en phase expérimentale. Un nouveau médicament (D0870), qui s’est avéré très efficace lors des recherches, est à l’essai.

La quinine - récoltée des arbres

L’écorce du quinquina (Cinchona officinalis) contient de la quinine. On la récolte commercialement pour produire des cachets de quinine. Si vous n’avez pas accès au traitement anti-paludisme en clinique, voici une recette pour extraire vous-même la quinine:

  • Récoltez de petits morceaux d’écorce et faites-les sécher au soleil. Réduisezles en poudre à l’aide d’un moulin.
  • Faites bouillir pendant 10 minutes 10g ou 3 cuillers à café de poudre dans un litre d’eau. Filtrez et buvez en petites quantités dans les 24 heures. Ceci est l’équivalent de 350mg de quinine, dose adulte. Pour les enfants, utilisez de plus petites proportions selon leurs âges et leurs tailles.

Nous vous recommandons de toujours rechercher l’aide et le traitement d’un médecin et de n’utiliser cette recette qu’en cas d’urgence.

Recette de Natural Medicine in the Tropics de Hirt et M’Pia

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