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Malaria: une solution nouvelle

La malaria est un problème grave et son taux augmente au niveau mondial: 2,5 millions de personnes meurent de malaria chaque année. Ses parasites développent une résistance de plus en plus grande aux médicaments antimalaria bien connus. De nouveaux médicaments se découvrent en ce moment, mais ils sont souvent extrêmement chers et on ne peut pas les obtenir facilement. Toutefois, un nouvel espoir vient de la médecine traditionnelle.

2001 Disponible en Anglais, Français, Espagnol et Portugais

Des magazines Pas à Pas en français, espagnol, portugais et anglais, étalés sur un bureau en bois.

De : Les medecines traditionnelles – Pas à Pas 48

Une discussion sur l’utilisation sûre et efficace de la médecine traditionnelle

La malaria est un problème grave et son taux augmente au niveau mondial: 2,5 millions de personnes meurent de malaria chaque année. Ses parasites développent une résistance de plus en plus grande aux médicaments antimalaria bien connus. De nouveaux médicaments se découvrent en ce moment, mais ils sont souvent extrêmement chers et on ne peut pas les obtenir facilement. Toutefois, un nouvel espoir vient de la médecine traditionnelle.

La plante Artemisa annua (armoise) est le traitement le plus ancien qu’on connaisse contre la malaria. Elle est utilisée en Chine depuis plus de 2 000 ans. Elle contient la substance artémisinine.

L’artémisinine nettoie le sang des parasites de la malaria plus rapidement qu’aucune autre substance et elle produit également de bons résultats contre les parasites Plasmodium falciparum qui sont résistants aux autres médicaments.

La production d’artémisinine

L’artémisinine est disponible sous forme de produits commerciaux qui coûtent entre 3$ et 20$ par traitement. Si la demande augmente, les prix baisseront encore plus.

Ces médicaments à base d’artémisinine doivent être pris pendant au moins cinq jours et de préférence sept jours s’il sont utilisés seuls. Des traitements plus courts sont utiles si on les associe avec d’autres médicaments anti-malaria. Cette «double thérapie» est une bonne manière d’éviter la résistance aux futurs traitements multidrogues.

Aucun effet secondaire important n’a été observé après des milliers de traitements à l’artémisinine.

L’hybride Anamed

Anamed a aussi développé une variété particulière d’Artemisia annua qui a toujours un taux élevé d’artémisinine. Cette plante hybride a des feuilles abondantes et elle peut atteindre jusqu’à deux mètres de haut. Si on en cultive beaucoup dans un jardin de plantes médicinales et si on la traite soigneusement et correctement, l’Artemisia annua var anamed peut aider un hôpital à fournir un traitement bon marché et efficace contre la malaria.

Les graines d’artemisia sont très petites et fragiles. Elles nécessitent beaucoup de soins. Anamed peut pourvoir des graines de cette variété avec un mode d’emploi détaillé (voir page 14). Bien que coûteux, cet investissement pourrait s’avérer précieux. Une fois la plante bien prospère, on peut en faire des boutures et les distribuer facilement dans la région.

Résistance aux médicaments

L’OMS a demandé que l’artémisinine et les autres médicaments obtenus d’Artemisia annua ne soient utilisés que pour traiter la malaria et non pas à titre préventif. Ils recommandent aussi qu’ils soient uniquement prescrits en corrélation avec d’autres médicaments anti-malaria pour combattre la résistance.

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