Impact de l’électricité
Une façon de mesurer l’impact de l’arrivée de l’électricité dans un village consistait à y retourner pour demander aux gens comment l’électricité avait changé leurs vies. Nous avons divisé le village en trois groupes : les femmes, les hommes et les enfants. Voici quelques-uns de leurs commentaires :
- Maintenant ma mère peut lire sa Bible le soir. »
- Maintenant nous pouvons regarder la télévision. »
- Maintenant nous pouvons moudre le blé le soir. »
- Maintenant les enfant peuvent faire leurs devoirs le soir. »
Bob et Haedy Liu, Project Grace, Chine
Le statut des femmes
Une question soulevée par les membres du projet de santé rurale de Jamkhed concernait le statut des femmes. Ces indicateurs étaient choisis par des travailleurs du village pour découvrir si le statut des femmes s’était amélioré ou avait changé à cause de leur travail :
- Les femmes peuvent participer aux prises de décisions familiales.
- Les femmes peuvent parler devant les responsables.
- Les femmes peuvent participer aux affaires villageoises.
- Les femmes prennent activement part aux cours d’alphabétisation.
Les indicateurs étaient mesurés avant et après leur travail dans les communautés.
Impact sur les plus pauvres
Si une personne n’a pour vêtements que ceux qu’elle porte et si vous l’aidez à obtenir de quoi se changer, c’est un développement extraordinaire. Posséder quelques vêtements de rechange ouvre de nouveaux horizons et vous redonne votre dignité humaine.
Si quelqu’un ne peut se permettre qu’un repas par jour, lui offrir la possibilité de manger deux fois par jour est une amélioration appréciable.
N’oubliez pas les plus pauvres
Muhammad Yunus, Fondateur de la Banque Grameen
Impact invisible
Lors d’une consultation récente à Oxford au Royaume-Uni, 140 personnes de 50 nations différentes se sont rencontrées. Nombreuses sont celles qui ont raconté des histoires émouvantes de l’impact de leur travail sur les communautés qu’elles servent : des enfants sauvés de la prostitution, des drogués libérés de leur dépendance, des sociétés violentes qui se transforment et travaillent ensemble. Lorraine Muchaneta qui travaille avec FACT (Family Aids Care & Trust) au Zimbabwe a parlé de son travail parmi les séropositifs et leur famille. Ses bénévoles et elle-même passent du temps avec ceux qui sont en train de mourir, leur famille et leurs amis, leur offrant réconfort, espoir et dignité. Elle a raconté que bien que l’impact parmi les soignants et sur les attitudes de l’Eglise soient visibles, les fruits de leur travail sur les mourants ne se verront pas sur cette terre. Pourtant, de nombreux mourants trouvent la paix en Dieu avant de mourir. L’impact de certains aspects de notre travail ne sera complètement appréciable qu’au ciel.
Rose Robinson
Impact des nouveaux puits
Quand un nouveau puits a été construit dans un village de Myanmar, on a demandé aux gens de faire un trait à la craie sur un mur proche, pour montrer à quelle heure ils l’avaient utilisé. Pendant plusieurs semaines, ce simple exercice a permis d’évaluer à la fois l’utilisation du puits par les villageois et aussi les heures auxquelles le puits était le plus utilisé, évitant ainsi aux villageois de perdre du temps aux heures d’affluence.
Violence dans les rues
Les participants à un atelier sur la résolution des conflits à Port Moresby en Papouasie-Nouvelle-Guinée parlaient d’indicateurs pour mesurer la violence. Une suggestion était de mesurer la quantité de débris de verre balayée dans les rues de la ville tous les matins. Une autre était de demander aux femmes si elles accepteraient de marcher dans certaines rues.
Questions pour aider à évaluer l’impact
Mesurer l’impact est très difficile mais c’est aussi extrêmement important. Quand vous écrivez des propositions, fixez des buts facilement mesurables.
Le premier jour, posez aux stagiaires dix questions relatives à la formation. A la fin du stage, reposez-leurs les mêmes questions.
J’encourage les stagiaires à utiliser un journal où ils enregistrent leurs activités et projets quotidiens. Ceci les aide à voir plus clairement ce qu’ils ont réalisé durant une certaine période. Cela les aide aussi à considérer si oui ou non ils atteignent les objectifs de la proposition initiale.
Rodhe-Maria et Martin Klopper, Fondation Jian Hua, Chine