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Cette ressource a été publiée il y a plus de 15 ans et ne reflète peut-être pas complètement l'état actuel des connaissances ou de la compréhension de certaines questions.

Articles

Migration et VIH

2009 Disponible en Anglais, Français, Portugais et Espagnol

Des magazines Pas à Pas en français, espagnol, portugais et anglais, étalés sur un bureau en bois.

De : La migration – Pas à Pas 78

Présente certains des aspects positifs et négatifs de la migration

La pandémie du sida est une cause de migration. Par exemple, les personnes vivant avec le VIH décident parfois de partir pour éviter la stigmatisation au sein de leur communauté, ou retournent dans leur famille en milieu rural pour être soutenues lorsqu’elles tombent malades. Les gens migrent souvent après le décès de leur partenaire et les enfants orphelins partent souvent rejoindre d’autres membres de leur famille ou trouver du travail.

Vulnérabilité accrue

Les migrants sont souvent particulièrement vulnérables au VIH. Par exemple :

  • Les travailleurs migrants comme les mineurs, les chauffeurs de camion et les ouvriers du bâtiment sont généralement de jeunes hommes, séparés de leur partenaire régulière pour de longues périodes de temps. La solitude, l’isolement et la vie dans un environnement essentiellement masculin peuvent conduire les hommes migrants à avoir des rapports sexuels avec des partenaires du même sexe ou des travailleuses du sexe, ce qui les expose davantage à l’infection au VIH.
  • Les femmes migrantes sont vulnérables au viol ou peuvent se voir obligées de vendre leur corps pour survivre. Elles ne sont peut-être pas capables d’exiger l’utilisation d’un préservatif. Leur risque d’infection au VIH est également accru par le fort taux de violence sexuelle.

Migrants vivant avec le VIH

Les migrants ont souvent peu d’accès aux services de santé et ne bénéficient pas des réponses nationales au VIH. Les migrants qui sont déjà sous traitement antirétroviral (ARV) peuvent être confrontés à des défis spécifiques. Pour être efficaces, les médicaments ARV doivent être pris tous les jours, avec de l’eau potable et une bonne nutrition. Les personnes obligées de fuir à cause d’un conflit ou d’une catastrophe naturelle doivent parfois interrompre leur traitement.

Fiona Perry est Coordinatrice pour la gestion des catastrophes et le VIH/sida chez Tearfund.

Email : [email protected]

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